L’été est une saison très appréciée pour certaines, redoutées pour d’autres. Les vacances estivales peuvent en effet raviver certains complexes, réveiller des insécurités ou faire ressurgir un rapport conflictuel avec son corps. Entre les tenues légères et les injonctions aux tendances telles que le « summer body », cette période de l’année peut devenir une source d’angoisse et fragiliser l’estime de soi.

Et si, au lieu de chercher à tout prix à changer notre physique, nous apprenons à nous écouter, à nous respecter et à s’accepter telles que nous sommes ? Le rapport au corps ne se résume pas à une question d’apparence. Il touche à notre vécu, nos émotions, notre santé, nos croyances et notre environnement. Découvrez dans cet article comment faire la paix avec son corps, à travers des habitudes simples et des pratiques inspirées de la sophrologie et de la naturopathie, pour enfin profiter pleinement de votre été.

D’où nous viennent nos complexes ?

Un regard critique sur soi-même ne nait pas par hasard. Ils se forment souvent dès l’enfance ou l’adolescence, à travers des remarques, des regards, des comparaisons. Ils grandissent avec nous, nourris par des modèles irréalistes, des injonctions sociales et des standards de beauté toujours plus exigeants.

À l’approche de l’été, ces complexes sont souvent plus lourds à porter. Le corps, qu’on avait appris à cacher sous des vêtements amples ou à oublier dans la routine du quotidien, se retrouve soudain exposé. Cette exposition s’accompagne souvent d’une pression bien connue : celle d’être plus mince, plus tonique, plus bronzée, etc. Une pression amplifiée par les réseaux sociaux, où les corps exhibés ne représentent ni la majorité des femmes, ni la réalité du quotidien. Photos retouchées, filtres, posture avantageuse, lumière flatteuse : nous nous comparons à des images figées, souvent prises dans des conditions idéales, et parfois même mensongères. Ce que l’on voit ne montre pas si la personne était à jeun, si elle est sportive professionnelle depuis des années, ou si elle est réellement en bonne santé physique et mentale. En effet, beaucoup de créateurs et créatrices de contenu avouent ressentir eux-mêmes une pression constante à devoir se montrer « parfaits » en permanence. 

Complexer, ce n’est pas une faiblesse, mais une réaction humaine face à une société qui valorise l’apparence, souvent au détriment du bien-être.

Pourquoi se sentir bien dans son corps est parfois si difficile ?

accepter son corps en été

Si un mal-être lié à l’image de soi semble parfois surgir sans raison, il s’enracine en réalité dans un ensemble de facteurs profonds. Notre image corporelle se construit dès l’enfance, puis évolue tout au long de la vie, influencée par notre histoire personnelle, notre environnement, notre santé et la société dans laquelle nous vivons.

Plusieurs facteurs nous poussent à nous sentir mal dans notre peau :

Facteurs biologiques

Certaines personnes sont naturellement plus sensibles à leur image corporelle, car elles sont plus vulnérables aux troubles psychologiques. On retrouve la dépression, l’anxiété, les TCA (troubles du comportement alimentaire) ou la dysmorphophobie (perception altérée de son corps).

Facteurs psychologiques

Notre rapport au corps est souvent marqué par notre passé : des remarques blessantes, des expériences humiliantes, des traumatismes liés à l’apparence ou à la féminité peuvent s’ancrer profondément. À cela s’ajoutent des croyances intériorisées sur ce qu’est « un beau corps » : mince, jeune, sans rides… Elles influencent notre regard sur nous-même, bien plus que nous ne le pensons.

Facteurs sociaux

Les normes de beauté véhiculées par la société occidentale, à savoir la valorisation de la minceur, de la performance et de la jeunesse, alimentent un sentiment d’insatisfaction quasi permanent. Les réseaux sociaux, les publicités, certains cercles familiaux ou amicaux renforcent ces standards, souvent inatteignables. La comparaison devient alors une habitude, parfois inconsciente, mais nocive pour l’estime de soi et le bien-être au quotidien.

Les conséquences d’une mauvaise image de soi

Un impact psychologique et émotionnel

Les premières conséquences sont souvent invisibles, mais bien réelles :

  • Une baisse de l’estime de soi
  • Une anxiété permanente
  • La peur du regard des autres
  • L’isolement et l’évitement d’interactions sociales (se mettre en maillot, aller à la plage, ou même sortir entre amis, etc.)
  • Troubles du comportement alimentaire (restriction, compulsions, boulimie…)

Dans certains cas, ces symptômes peuvent s’accompagner d’un état dépressif.

Des répercussions physiques bien réelles

Lorsqu’on ne s’aime pas, on peut être tenté de transformer son corps à tout prix. Les régimes restrictifs, souvent adoptés dans l’urgence ou sous pression, peuvent entraîner un effet « yoyo » contre-productif :

  • Prise de poids à long terme
  • Fatigue chronique due aux carences
  • dérèglements hormonaux (aménorrhée, troubles du cycle)
  • Ralentissement du métabolisme
  • Problèmes digestifs
  • Perte de masse musculaire (liée aux régimes drastiques et à une pratique excessive de cardio, au détriment du renforcement musculaire)

Un déséquilibre du corps et de l’esprit

Une mauvaise image de soi génère un stress chronique qui agit directement sur le corps. Ce stress :

  • Favorise l’inflammation de bas grade
  • Altère la qualité du sommeil
  • Perturbe les axes hormonaux (cortisol, insuline)
  • Provoque des tensions musculaires ou des douleurs somatiques

Comment accepter son corps l’été ?

amour de soi en été

6 habitudes douces pour se sentir bien dans sa peau

1 – Reconnaître les pensées négatives et questionner leur origine

Prenez un moment pour observer ce que vous vous dites intérieurement. Est-ce une voix bienveillante ou critique ? Ces pensées viennent-elles d’un souvenir, d’une remarque, d’un modèle imposé par les médias ? Les identifier, c’est déjà commencer à les apprivoiser.

• 2 – Comprendre que le corps féminin est en perpétuel changement

Puberté, grossesse, cycle menstruel, ménopause… Le corps d’une femme évolue toute sa vie. Plutôt que de lutter contre ces changements naturels, apprenez à les accueillir avec bienveillance.

• 3 – Pratiquer l’auto-compassion

Remplacez les jugements par des mots doux. Mettez en place des affirmations positives, entourez-vous d’images, de lectures ou de phrases qui vous inspirent. L’amour de soi n’est pas narcissique, c’est une forme de respect et de bienveillance envers soi-même.

• 4 – Respecter son corps au lieu de le punir

Prendre soin de soi, c’est écouter ses besoins réels. Manger équilibré, bouger pour le plaisir et dormir suffisamment sont autant de façons d’honorer son corps au lieu de le contraindre. Le sport, par exemple, devrait être une source de bien-être, pas une punition.

• 5 – Faire le tri dans son entourage

Entourez-vous de personnes qui vous respectent, vous soutiennent et fuyez les remarques toxiques ou culpabilisantes. Se respecter soi-même, c’est savoir se faire respecter et imposer vos limites aux autres si nécessaire.

• 6 – Changer le regard que l’on porte à soi-même

Au lieu de vous concentrer sur ce que vous n’aimez pas, explorez ce qui vous rend unique. Cela peut être un détail physique que vous appréciez, une qualité ou un talent.

Naturopathie et sophrologie : deux approches douces pour réconcilier le corps et l’esprit

La naturopathie accompagne le corps féminin dans toutes ses variations naturelles : cycle menstruel, ménopause, prise ou perte de poids, digestion ou encore fatigue. Elle favorise un retour à l’équilibre grâce à une alimentation respectueuse du corps et à des rituels doux adaptés à chaque saison : tisanes apaisantes, auto-massages, bains relaxants, plantes régulatrices, etc. C’est une manière concrète de prendre soin de son corps avec respect, au lieu de lui imposer des contraintes.

La sophrologie, quant à elle, permet de revenir à soi, en profondeur. Grâce à des exercices simples de respiration, de visualisation positive et d’ancrage, on apprend à apaiser le mental, à relâcher les tensions et à poser un regard plus serein sur son corps. Elle aide à se réapproprier son corps avec plus de douceur et à accueillir les sensations sans jugement.

En combinant ces deux approches, on rétablit peu à peu un lien apaisé entre le corps et l’esprit. On ne cherche plus à « corriger » son apparence, mais à se reconnecter à ses besoins réels, à cultiver une présence plus aimante envers soi. C’est un chemin qui demande du temps, mais qui transforme profondément la perception de soi.

S’aimer, c’est apprendre à vivre en paix avec soi-même, à accueillir ses imperfections, à reconnaître la beauté dans ce qui est vrai. Gardez à l’esprit que le corps féminin évolue, traverse des cycles, parfois des tempêtes.

En tant que naturopathe et sophrologue, je vous propose un accompagnement sur mesure pour vous aider à renouer avec votre corps, en douceur, à votre rythme.

Vous habitez autour de Paris 6e ? Prenez rendez-vous en ligne dès aujourd’hui  !

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